Depuis le temps que le nom de Kessipougou résonnait dans le camp, il n’était pas trop tôt pour s’y rendre. La journée démarre de bon matin, il est 7 heure et demie. Comme chaque jour, le premier contact avec l’extérieur m’éblouis. Dans le ciel toujours blafard, de hautes nuées blanches voilent un soleil que l’on peine à distinguer. « C’est un phénomène normal pour la saison sèche » m’apprend Richard entre deux gorgées de café. « La montée de l’équateur climatique, les alizées, et l’humidité de la forêt qui (...)